vendredi 17 décembre 2010

Protestation contre LOPPSI

En raison de l'adoption le 15 décembre 2010 par l'Assemblée nationale de l'article 4 de la LOPPSI j'ai décidé de mettre ce blog en arrêt jusqu'à nouvel ordre. Je vous invite tous à faire de même suite à cette initiatitive de bluetouff.com.

Pour nous protéger des pédophiles l'Etat gagne le droit de bloquer les sites qu'ils estiment dangereux sans passer par un juge. Ainsi, si la démocratie est la séparation des pouvoirs , désormais l'Assemblée fait le choix que ce n'est pas le cas pour internet. S'il est primordial de lutter contre la pédophilie que ce soit sur la toile ou ailleurs, il est par contre scandaleux de l'utiliser pour se donner un droit qui est loin du problème de base. Pour l'association de lutte contre la pédophilie l'ange bleu :

En effet, nous jugeons cette disposition inefficace, contreproductive et dangereuse à l'égard de l'exercice démocratique.

» Lire cet excellent article sur le site de L'Ange Bleu

Un des nombreux soucis étant que cette disposition va créer des "surbloquages" de sites car va s'attaquer aux serveurs et aux hébergeurs et non pas aux pages et contenus incriminés.

Par ailleurs, nous rappellons que l'Allemagne, qui s'était doté de ce même dispositif, a renoncé à l'emploi de ce procédé (12) en raison du nombre d'erreurs commises dans le jugement des caractères pédopornographiques des sites blacklistés (8000 sites filtrés dont seulement 100 recelaient des contenus pédopornographiques, soit 98,75% d'erreur).



Contrat Creative Commons
Silence Monkey Against LOPPSI by DARDART Jean-Christophe est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité 3.0 Unported

mercredi 8 décembre 2010

L'addiction aux jeux vidéo reste complexe et marginale

Article du Figaro.fr.

Extrait:
Toutefois, à l'occasion d'un séminaire sur l'addiction et la régulation dans le monde des jeux vidéos organisé par le Centre d'analyse stratégique mardi, médecins et chercheurs spécialisés du domaine ont été unanimes: les cas de jeu excessif sont rares et ne relèvent pas, quelle que soit sa définition, de l'addiction. Ni l'American psychatric association, ni l'OMS ne font d'ailleurs référence pour le moment à une quelconque «dépendance au virtuel», contrairement à ce que l'on pourrait penser en parcourant les médias.

» Lire l'article